Un espace d’évaluation éthique et méthodologique
L’Observatoire critique est l’entité chargée de questionner les réalisations, processus et outils développés au sein du Laboratoire IA, Paysage et Urbanisme. Il agit comme un garant de la dimension réflexive dans l’usage de l’IA, interrogeant sa pertinence, son impact et son adéquation aux valeurs portées par l’ESAJ.
Rôle et composition
Coordonné par la direction du Laboratoire, l’Observatoire critique réunit des profils pluridisciplinaires (philosophes, ingénieurs, sociologues, paysagistes…) et accueille périodiquement un comité d’évaluation associant des professionnels et universitaires extérieurs.
Actions principales
- Suivi des expérimentations : recueil de données, analyse des approches IA, validation scientifique.
- Évaluation éthique : interrogation des processus de conception, prise en compte de la soutenabilité environnementale et sociale, respect de la diversité.
- Documentation : production de rapports, bilans, notes de synthèse pour alimenter la réflexion collective et la diffusion externe.
- Organisation de conférences : ateliers, colloques, tables rondes pour débattre de l’IA et de ses enjeux dans l’aménagement et la création.
Interactions avec les autres pôles
L’Observatoire critique est transversal : il collabore avec le Studio (pour analyser les projets), le pôle scientifique (pour la validité méthodologique), et le pôle pédagogique (pour intégrer les questions éthiques dans l’enseignement). Il entretient également des liens avec la cellule partenariats, afin de sensibiliser les acteurs externes aux enjeux sociétaux de l’IA.
Production et diffusion des connaissances
Les travaux de l’Observatoire critique donnent lieu à des publications internes ou externes (articles, rapports annuels, blog), renforçant la dimension réflexive du Laboratoire. Il contribue ainsi au rayonnement de l’ESAJ en portant la discussion sur la place de l’IA dans la conception de l’espace à un niveau académique, professionnel et citoyen.
Perspectives
L’Observatoire ambitionne de se structurer davantage au fur et à mesure que le Laboratoire se développe. Il pourrait nouer des coopérations internationales pour partager des retours d’expérience et envisager une extension de son champ d’investigation (urbanisme résilient, justice spatiale, innovations éco-responsables, etc.).